Corruption
En surimpression
la course différente
du corps du cou qui fuit
sa lueur intemporelle
quitte le cul cavité
qu’est-ce qui se crispe
à l’envers et rentré
à cause du sol cul nu
ventre à terre ça ferme
ça défonce l’air
ça clos tout discours
et renvoi au foutre
à tous les sortilèges
du pourrissement
toux gravée dans la peau
en sursis qui se trame
la peau plissée en creux
sans sourciller à l’œil
et le clap du temps
rentre avec une autre nuit
le long des gorges étreintes
des profondeurs des ondes
électriques au nez
dantesque ça sent
les effluves goudronnées
dans l’acide ophtalmique
un jour il passe par là
pour clore tout désir
qui ruisselle le long
d’une joue ronde
gonflée et rougie
la drogue n’est plus
ça cause encore pour rien
l’esprit s’en souvient
c’est pour ça que ça tombe
et de plus haut et en plus
pour épuiser le corps
qui court vitesse en gris
fléchée en nombres
le long de la peinture
la chienne aux aboies
la peinture perce le corps
depuis la vue étranglée
la voix aveuglée
claque des seins
cloaque du sexe
danse dans la subversion
des troncs violés
voile crépusculaire
des dieux impuissants
hauts lieux de la parole
qui frappe ces corps
dissous en discours
perpétuels de la fuite
ça fuit de partout
les lignes fuient
en croyance dure
la musique menstruelle
du sang impuissant
ce geste du jazz saoul
trans de la transgression
le nom improvisé
de la cohorte coupable
jeté au pieu du mensonge
au feu d’un sujet
resté sur l’overdose
loin derrière un coup
de dés qui tourne carrée
l’affabulation des sens
tout cela respirant
jeté encore au sexe
tarabiscoté et tortillé.
Thierry Texedre, le 26 décembre 2024.
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