Les démons occultes
Frôlant le reste du temps
L'histoire larguée souffre
En rituels illusoires en fuite
Fourré dans un coin de la tête
La mémoire s’en remet au lit
Lentement de la surdité ôtée
Du désir risqué de jouer à jouir
Des saisons dépecées par l’animal
Qui se noue avec l’horreur la peur
La caduque l’immortelle descente
De la mort comme miroir de l’image
Encore incertaine vue de l’humanité
Rétrécie à mesure que l’animal
Chasse une apparition un espace
Un esprit qu’aucun cadavre n’est
Encore envoûté par la démesure
Enfer que cet enfermement
Dans l’immensité spatiale
Du désert cosmique
Qui montre au-dessus
L'évasion pour oublier
Ce feu insolent cette lueur
Qui monte en nous chassée
Par les démons occultes
Elle danse la sorcellerie
De la terre enfumée.
Thierry Texedre, le 19 mai 2021.
Le vol des Sorcières (1797) de Francisco de Goya
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire