Rêves
occultes
Le
jour où la lune est nuit
Complot
ou ivresse s’entends
L’enfant
devant ce soleil
Noir
qui couve et l’endort
Et
le dissout en nocturne
Se
plonge en rêves impérieux
Dans
la profondeur des songes
Le
jour où tout s’étire en prose
Le
matin s’écarquille des yeux
Le
désaveux le sort du disparu
Et
laisse aux rivages du temps
L'esprit
disparu au solstice
Sourdement
nostalgique
Attendant
ces nuées du ciel
Pour
s’échapper du réel
Vers
ces nuages nourriciers
De
ces rêves occultes
Viennent
se fendre la feinte
Et
l’illusion qui fuit le rêve
L’irruption
instantanée
Des
corps habillés
Aux
plumes de la terreur
Le
cœur affranchi.
Thierry Texedre,
le 21 octobre 2019.
peintures
de Omar Ba (1977-)
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