Le
nu médian
Sur
quelle austérité le nu vient
conforter
l’extermination
du
corps mis en peinture
selon
cette exterritorialité
la
peinture reconnaît le nu
pour
l’avoir mis en cessation
de
paraître selon ce point de
non
retour dont une telle rencontre
fait
naître la chair comme pensée
pendant
que l’altérité du corps
semble
se frayer un chemin
dans
l’incommensurable destin
de
l’improvisation du dessin
rendu
possible par l’immatérialité
d’un
tel état d’apesanteur du peint
trempé
dans la tenture d’une peau
qui
couvre l’art du peintre
entrain
de couper court à la forme
représentée
du corps nu
le
nu n’est nudité
qu’à
s’ouvrir sur une nudité
du
corps érotique insoumis
et
indistinct puisque dans les plis
d’aucun
sexe d’aucune machination
la
chair mise en abîme
par
un temps de la possession
frôle
son devenir hystérique
le
travers d’une peinture à venir
si
les corps crient c’est pour nier
ce
qu’un corps peut de mourir
sur
les mouvements qui déchirent
l’espace
irreprésentable
l’espace
que l’esprit monte
sur
l’impossible mise en peinture
du
corps depuis sa maturation
l’exact
envers de sa nature.
Thierry
Texedre, le 11 janvier 2019.
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