Glissando
Sur
la surdité du clapet
fermer
ce sas
ce
sac vidé
de
sa contamination
paroles
de l’holocauste
gravées
grave
dans
le cerveau
vertical
ça sent bon
la
réplique autant le dire
tunnel
qui tourne
au
jus injustifié
en
vrille ça part
non
programmé le
reflet
de la possession
sur
un air de jazz
couche
ta peau
sur
le cours des choses
tiraillé
et railleur l’infidèle
joue
à cette libre pointure
qui
dure et qui pointe
pour
faire ronfler
les
moteurs menteurs
à
l’arrêt devant les seins
qui
pendent pointés
sur
le frein retroussé
ça
claque c’est le clou
le
tumulte tuméfié
de
la peau pincée
dans
un glissando
qui
grommelle en flaque
lueur
du pistil poussant
sur
ses arrières
le
rythme grimaçant
clac
et il ressort tige
prête
à en découdre
la
queue en trompette
qui
joue un air
du
tonnerre de dieu
lascive
pilosité qui fourmille
qui
s’étourdit en serrant
les
usages dans ses plis.
Thierry Texedre, le 22 novembre 2018.
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