artiste peintre français
"KyloRen", 2018
Apocalypsis
Corps
déchiquetés
par
l’onde de choc
chassés
des Noms
impromptus
l’art
excommunié
souffre
dans
un corps transposé
traversée
en tous sens
pour
exposer l’inexpliqué
l’apothéose
d’un corps
défait
désacralisé éteint
à
trop étreindre sa chair
inimitié
de la peau
envers
la parodie
que
manifeste la parole
contre
sa pénétration
dans
l’insoutenable
légèreté
du nom
innommable
par
sa
détermination à être
voilà
le vite qui sort
au
moment où la nature
humaine
se confond
avec
la beauté du dehors
quelle
beauté viendra
insuffler
un air
impossible
à dire
sans
monter sur
cette
dépense
celle
qui referme
le
cadre surface
pour
ne le rouvrir
qu’à
l’aune d’un même
état
nature humanité
c’est
l’Un qui revient
en
tremblements du corps
la
découverte d’un dedans
l’opium
sans fin
coup
de force éclatement
de
la matière
l’exactitude
de la danse
qui
quitte arrogante
les
errances telluriques
entrant
en suintant
dans
la plaie la blessure
une
torture des mots
ingérés
avalés en poussée
de
l’histoire qui tourne
court
quand l’âme
presse
le pas vers sa fin
découverte
de l’acquis
qui
quitte le corps
tel
une âme qui monte
sans
se montrer
vers
sa mise en jachère
de
ces corps sans partition
qui
se recoupent
se
recollent se lient
du
nombre sans cesse
caressant
la surface
encadrés
pour asseoir
un
social lumineux
dans
les ténèbres
du
temps télévisuel.
Thierry
Texedre, le 20 août 2018.
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