Le
paysage cérébral
Traces
insurmontables
de
la dérive crânienne
tyrannique
et exorbitée
au
seuil de l'atermoiement
volontaire
due à la mort
expiation
d'une impossible
résurrection
du corps
trempé
dans l'immanence
du
temps de la possession
ce
crâne cassé aux pieds
du
pire démantèlement
voilà
le paysage de l’orgueil
qui
s'offre aux parias du bien
pire
effraction que de manquer
la
mémoire de ces trois temps
insatiables
et amoindris
amaigris
par la peur
d'être
de l'ouverture
à
la fermeture du haut
de
sa transparente vue
qui
se retourne d'un coup
pour
voir ce défilé
ce
rétrécissement de la vie
martelé
du crâne
qui
commence à écouter
ce
que la mémoire
absoute
n'a plus entendu
depuis
cette naissance
cette
sortie du coin
enfermée
qu'elle croit
voilà
la mémoire
qui
marche à rebours
pour
faire ce paysage
de
l'infiniment rien
dont
on se dope
à
force de vivre
au
plus près de l'esprit.
Thierry
Texedre, le 11 juillet 2018.
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