D'y voir
Longue
est la nuit
outrance
au ciel
qui
passe par là
interminable
et
blême
aussi étendu
que
l'océan profond
de
ces ténèbres
illicites
par l'amour
éternellement
voilé
sur
ces récits en signes
par
lesquels se montre
la
lumière du temps
indécidable
de la gloire
en
ces lieux d'appartenance
récifs
sur la parole
qui
plonge les bras
pliés
en croix et
pendus
à l’œil malin
jailli
de ces enfers
du
corps encore chair
de
la chair par la parole
finissant
dans une peinture
respiration
du jet jeté là
en
pâture aux hommes
nés
de ces cuisses écartées
dans
le douloureux
endormissement
de
la libre improvisation
en
cris répétés jusqu'à
la
lie j'irai cracher
sur
vos ébats tombé
de
ce corps ensemencé
par
la belle jouissance
interposée
au hasard
à
tout jamais joué
par
omission de la raison
par
quelle atomisation
de
la raison qui manque
par
quelle dépense d'en
finir
avec ce corps inventé.
Thierry
Texedre, le 13 juillet 2017.
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