Salustiano
Garcia Cruz (1965-) peintre
Centrifugue
En
apesanteur le son se soulève
comme
contrefaçon de la parole
le
resserrement mélodique trame
voix
qui va s'envoler vers l'utérus
pour
passer du cri au babillage de
l'immobilité
de la phrase au texte
entrant
par cette intermittence de
la
découverte de son corps et ses
orifices
voici bien pensé ce début
cette
possession des mots contigus
jusqu'à
la formation d'une imitation
que
quelques tripatouillages sonores
vont
installer pour le corps entier
le
tisser en peau pincée et enfoncée
dans
le sillage de l'anus forcé par
la
déjection l'expulsion de ce corps
qui
se viole à mesure que s'installent
tout
un langage réplique de l'étant
le
lieu maternel absorbé en succion
nourriture
de l'improvisation sur un
autre
univers mis en lumière par
la
mesure sorte de signe du plaisir
qui
bat entre le cœur jubilatoire et
l'expression
du corps mis en chair
une
atteinte de la représentation
du
nouveau-né via sa mère-parole
sur
l’œil astreint à une vue bleue
dés
sa naissance corpusculaire
touchant
au langage pluriel la
vue
orgasmique commence à
se
soulever en attouchements
réception
d'un engendrement
de
l'exclusion du toucher dans
ce
moment de séparation qui
franchit
l'extraction incidente
d'un
raisonnement qui fort
de
sa jouissance montre
une
reconnaissance plaquée
sur
le non invitant au risque
l'enfant
puisant ses sources
dans
le drame des oppositions.
Thierry
Texedre, le 6 juin 2017.
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