Du
trou polymérisé de la vue
Quel
trublion
ôter
à ce risque
d'entrer
dans une
intense
comédie
du
rendu cornu
que
ce pensant
dément
puise
dans
un salut
démantèlement
de
la foi en un
archaïque
jeu
avec
ces airs lissés
dans
le vent rentré
par
la voix jurée
depuis
un corps
suintant
la nausée
attendu
que ce
drame
de la vie
vous
console à
toujours
s'évader
du
présent pour
nuire
au délicieux
risque
d'aimer
temps
pressé par
l'amante
vidéo
visiteuse
virtuelle
la
comédie du
risque
déshabillé
de
faire voir ce
corps
toujours
trop
nu en vrai
pour
laisser dire
à
la parole cette
insupportable
plainte
du corps
déchiré
par la
peau
en vrac les
sens
polymérisés
depuis
l'éternité
l'étranglement
par
l'image le trou
qui
nous vient
du
dehors par où
ce
film est passé
pour
couper
tous
ces neurones
d'un
grand mal
plus
vrai que la
démesure
humaine
et
à tout jamais
insignifiant
qui
se vautre
l'inconscient
lui
l'insoumis au
dur
carnage
de
la musique
qui
couvre tout
ce
dedans obsolète
et
transporté dans
une
chaste langue
applaudie
pour
que
la mémoire
use
et usurpe
l'ouverture
de
la
mort en marche
en
paroles inaudibles
au
futur enfanté
par
l'immonde
expansion
de la
peinture
qui jouit
d'avoir
perdu la vue.
Thierry
Texedre, le 19 mars 2016.
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