Regarde
ce sens
qui
montre la force
vertigineuse
de
s'être mis debout
appuyé
sur le poids
posé
en immersion
dans
l'air inconsistant
de
la parole faite
humainement
pour
palier au manque
d'équilibre
de la vie
sur
la pesanteur
incomparable
et
incompatible
avec l'os
vois
ce sacré ferraillage
avec
l'extinction du vide
dans
la parole maudite
d'une
mise en voix
de
la terreur d'ériger
depuis
le cou ce seul os
dont
on mesure
les
outrages au corps
qui
s'allonge en vers
de
ceux qu'une peinture
n'a
de cesse d'esquiver
pour
faire place nette
à
la nudité de l'être
l'étirement
de l’œil
jusqu'au
coin que l'os
illuminé
traduit en chair
par
l'édification
de
la parole en langage
langue
repliée pour
couper
l'air du dedans
en
mots déroulés
et
déroutés toujours
en
peinture ouverte
et
fermée au corps
née
d'improviser
son
redressement
d'un
zip impitoyable
de
l'exploration du temps
à
force de tomber sur
l'espace
de l'esprit
comme
sens inapproprié
à
l'exercice que l'os
entreprend
pour naître
encore
et encore sous
le
couvert d'une erreur
évitement
de voir ce que
penser
force de marcher
à
deux pieds sur le temps
pressé
de la musique
inventée
depuis d'interdit
d'aimer
que la marche
chasse
de l'os haché à
lécher
le dessous délaissé.
Thierry
Texedre, le 18 février 2016.
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