Silence
Protubérances qui poncent
la voix
sans suite ni rencontre
sur la plaie du
tentaculaire fond
revisité par l'écrivant
mortel par le geste
renversant
d'une exactitude du temps
de la souffrance
de la disparition
on n'entend plus ces vols
au loin
qui frôlent l'esprit
pour qu'il s'ouvre
au tintement inespéré du
loin
étirant ses ailes
indistinguables
le temps
ce sacré dépossédé
ce ratage du fond né
de l'attache du corps à
la lettre
pour faire voir
pour entendre
pour toucher
au plus haut point à la
foi
de l'ardeur qui pousse ce
sacré
à l'intérieur au cœur
entends les pleurs de nos
âmes
qui cherchent l'autre vie
pour une ouverture des
choses
protubérances devinant la
fin
proche de ces langueurs
infinies
qui pensent encore
qui montrent encore
ce silence exclamant la
vie
la montrant le long de ces
jambages
encore déliés en plein.
Thierry Texedre, le 23
janvier 2016.
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