D'un
rugissement du corps
qui
éructe trop érudit de sa
gloire
à renaître inconsidérément
depuis
l'origine impuissante de
la
terreur d'exister voilà le socle
interdit
de la décomposition
de
la chair sentie par cette fleure
aux
couleurs consenties et drôles
perdue
au milieu de nulle part
par
sa tige qui ondule face au
vent
dans l'immensité humide
d'un
champ de blé avant l'orage.
L'heureuse
course du temps
après
ce corps nu qui danse
dans
ces herbes folles et qui
sourit
de s'en foutre du regard
malotru
qui s'évertue à dénicher
les
fautes les marges les polices
démasquant
ce silencieux décor
sautent
sur l'occlusion du corps
qui
serre les dents avant de se
soumettre
au travers de la cité
qui
suinte tant et si bien la cause
incommensurable
de la mort.
On
s'en remet au jugement voilé
du
commencement de la vie
ici
au milieu de ces errements
et
de ces amoncellements de corps
dépossédés
par la musique bruits
ininterrompus
de la dérive obtuse
de
cette petite histoire de la vie
dont
on ne sait pas encore qu'elle
renâcle
à respirer les odeurs de
l'amour
impuissant à rattraper
l'erreur
de naître pour penser et ce
dont
on sait c'est qu'il pousse à jouir.
Thierry
Texedre, le 6 février 2015.
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