Portrait
du souffle
Stratifié
ce risque de
hausser
le ton en voix
écarlate
donne à voir
le
renflement un don
une
irruption du devin
du
corps en vie envie
impensable
de la peau
statufié
le tronc dressé
droit
se tient comme
empressé
de parcourir
l'intensité
du désir d'y
voir
en coupe la peau
absorbée
par quelque
impossible
prose filée
dans
l'air du temps rire
de
ce temps risqué à
un
avenir transparent
quelle
abomination la
peau
traîne-t-elle vers
l'assombrissement
de
l'aorte
gonflée gnose
de
l'impuissance de la
chair
quand se pose
la
question de l'enfer
là
la peau s'évertue à
laisser
une distance
celle
entre la naissance
et
la fin tragique l'air
vient
l'écoute du temps
est
là comme pour ne
plus
céder à la mort
le
souffle éternel de la
grande
musique qui
respire
aux sons du
frottement
de deux
corps
pour un portrait
au
firmament envolé
par
les touches d'un rire
démasqué
en ritournelle.
Thierry
Texedre, le 27 février 2012.
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