Danse de sa sortie à force d'éviter
le risque d'attroupement du genre
humain face contre terre les dents
plantées dans le sol épaissi trempé
dans l'action générée de la sèche
ritournelle de la langue sévère de
la sève qui tient en suspension l'oeil
attendri par des paroles inertes tics
de la paupière qui plie sous le poids
des ans le visage défait par les nuits
sans fin éruption cutanée pour avoir
gratté ce poil poussé sous la peau
il est sorti du corps des ténèbres
dans l'insistance du vague à l'âme
qui opère comme un ras le bol c'est
un ras de marrée une soumission
de la voix aux ordres du corps qui
va sauter en éparpillements de chair
carnassier avant il devra éradiquer
ces errances innombrables sans foi
ni loi en tête mal faite monstruosité
de la pensée qui tente une dérive de
son corps en marchant sur sa peau
en la troussant en la tissant aiguilles
plantées pour en coudre la bouche
clore ces ouvertures grêle déferlante
qui creuse et crève l'abcès laissant
couler ce superflu ce sans vie sang
senti sorti par tous les sens pores
infectés infestés par l'attouchement
en zone interdite des lèvres violées
voile irrésistible à franchir saut de
l'oeil en tête sur la chair sentinelle
en danse ritournelle de la peau collée
contre la naissance en creux du feu
intérieur douceur du soir des deux
amants renversés par terre sans lieux.
Une textualité qui recherche en permanence son écriture et sa peinture, sans toutefois entrer "en représentation", le lieu ? Une musicalité, pas dans "le son" d'une lecture qui reste aléatoire, mais dans ce qu'un sujet peut de penser: où en est son image, la scription ?
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