Sur quoi l'amour
vois comme tout
tourne
autour de nous
et ton visage radieux
irradie
toute mon âme
et mon corps se penche
sur toi
pour lever nos ombres
les doutes
les peurs
les pleurs
seuls sortent
tellement mon coeur
entre sans voix
ni lieu
que celui de ta chair
douce amer
folie que cela
en pire peut-être
sans prise certainement
sous le voile
d'une infinie tendresse
quand les ténèbres
s'envolent
et s'enroulent
pour s'ouvrir à la paix
entre tes seins
contre tes reins
entre tes jambes
pour intriguer le temps
le disputer
à tes courbes
et embrasser ta faim
d'un amour sans fin
avec celui
qui forme l'union
insondable de l'un
contre ce rien rouage
ensemencé
grande porte des sens
grande affaire que
nos vies
toute la vie
l'éternité
s'en remet au glissement
sensuel de l'apparition
du corps plein
d'effraction
du corps cavité
du corps paroles
anonymat du frottement
intempestif
dans l'affection
un temps saint
station de l'acte
acté et volé
au temps
du grand choc de
nos deux corps
enlacés
comblés et convertis.
Une textualité qui recherche en permanence son écriture et sa peinture, sans toutefois entrer "en représentation", le lieu ? Une musicalité, pas dans "le son" d'une lecture qui reste aléatoire, mais dans ce qu'un sujet peut de penser: où en est son image, la scription ?
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