Une textualité qui recherche en permanence son écriture et sa peinture, sans toutefois entrer "en représentation", le lieu ? Une musicalité, pas dans "le son" d'une lecture qui reste aléatoire, mais dans ce qu'un sujet peut de penser: où en est son image, la scription ?
Peinture/Musique
lundi 17 septembre 2007
Rite de la subjectivité ou anamorphose
Grande image de Valérie Jouve,
l'humain et le mur.
Rite de la subjectivité
ou anamorphose.
Passant devant un mur aussi banal
qu'il y paraît l'homme se tourne
vers celui-ci et le contemple comme attiré
rien ne semble ressortir ni même une image
se remettant dans ses pensées il s'arrête pourtant
se sentant comme attiré pressé de voir
se demandant pourquoi son attention
se maintient si grande alors que le mur
n'est fait que de matériaux habituels
sans grand intérêt rien que décrépitude
qui n'ait à justifier que son regard ne s'y posa
rien qui ne pourrait prétendre répondre prendre vie
faire naître une quelconque interrogation
qui aux yeux d'autres gens demeurerait sans intérêt
qu'en est-il de cette fixité du regard envahi
de cette attirance pour un morceau de mur
livrée au moindre silence la parole se révèle
intérieure et renvoyée par le mur
de sa face de sa figure sortie de profondis.
Thierry Texedre, le 17 septembre 2007.
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