Une textualité qui recherche en permanence son écriture et sa peinture, sans toutefois entrer "en représentation", le lieu ? Une musicalité, pas dans "le son" d'une lecture qui reste aléatoire, mais dans ce qu'un sujet peut de penser: où en est son image, la scription ?
Peinture/Musique
mardi 12 juin 2007
SUJET 1 / 14
La vague 1869 Gustave Courbet, 76 x 151 cm.
Chant en deux parties:
Diptyque opérant un retour sur le Sujet au moment ou
celui-ci n'est plus que l'ombre de lui-même et, interdit,
voir censuré dans le régime politique actuel. Faire remonter
ce Sujet là est le risque, un signe que la liberté des corps qui
pensent n'ont pas fini de renouveler son espace; celui qu'une
subjectivité peut, et ce dans un temps court, juin 2007.
Chant 1 " Sujet " de 1 à 14
Chant 2 "Autre / Sujet " de 1 à 14
Sujet 1
Rien de ce que le dire
peut va au plus près de
la ligne de fond que
vient dissoudre ce que
le faire donne à la vue
en ces termes que valent
les résolutions les pro-
positions du site du dire
pris dans la déperdition
de ce que la vue englobe
selon ces termes nous pou-
vons croire que la seule
vocation humaine est
de résoudre par la pensée-
action des faits en
quelque sorte tangibles
mais rien ne prouve que
ces idéaux tendent à la
haute connaissance de
l'être parlant pressé dans
son dire et du faire dé-
possédé qu'il est de l'ins-
tinct d'espèce de l'ani-
malité humainement
possible l'écriture peint
à travers l'image qu'elle
tire qu'elle "animalise"
afin de faire vibrer de
donner à ce qui revient
à la lecture l'ultime
cicatrisation à la co-
médie ses lettres d'avan-
cement du site scriptural
de la mémoire à rebours
de la connaissance d'une
mouvance d'un flux
somatique nous pouvons
avancer sur un socle
où lois et pulsions sont
dans la dissonance
l'intérêt que lui porte
l'être écoutant donc
jouisseur donc intelligible
donc damné donc pris
dans sa chair dans la
parole comme fond de
tout sens de toute li-
sibilité n'est-ce pas là ce
que l'on nomme le
pré-texte
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