Le corps mortel avant le peint du destin
Incidence monstruosité de la figure peinte état de déliquescence du trait mouillé dans la couleur indisposée insoumise l'art de l'attrait s'émancipe à mesure que le peint s'effondre dans la vision la division de toute vision face au refus récalcitrante infirmité qui s'offre au regard de la sordide impulsion lumineuse faire le faire de la tentative d'élocution de la peinture qui manque son objet la parole l'interdit comme résolution de l'acte peint poussé à jouir à cause de la couleur qui tourne et retourne l’œil de l'ignorance verbale on entre en rémission quand le verbe s'émeut se sort du corps pour montrer la chair alors l’œil incidemment s'invite à forcer son aveuglement en exposant sa chair celle qui montre la monstrueuse hétérogénéité de ce corps quand dans une découpe de cette chair la couleur s'étend comme coulée qui peint la souffrance la mort qui arrive pour affirmer le jaillissement coloré enfin disposé dans un alignement du vrai et de l'infini entrain de renaître la peinture est alors soumise à ce dessin qui montre la couleur comme destin.
Thierry Texedre, le 2 mai 2021.
Le Greco, « La vision de Saint-Jean », 1608-1622
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