Joue
le jour du jeu jeudi
un
matin malgré tout
tour
du visage enjoué
étreinte
de ces peaux
oripeaux
aussitôt traînés
et
tirés à quatre épingles
euphémisme
du vent
qui
souffle sur eux
heure
de se lever
être
si tôt debout
joue
contre joue ça
avalise
le droit de se taire
retirer
une seule parole
et
ça fraie effrayé par
l'heureux
désir qui monte
et
rougit leur peau
oh
pour glisser sur les
effarés
ces lèvres se
sont
collées en suçant
entrant
s'ouvrant dedans
enragés
pour se toucher
esprit
étourdi la pointe
tendue
de ces langues
gracieuses
et humides.
Thierry
Texedre, le 23 mars 2012.
2 commentaires:
It is interesting that these two pieces come together on their own. I was going to say about Passion that even without the music it has its own music. It flows and crescendos and crashes and rises with the breath of living music. Quite beautiful and astounding to the soul.
Suitably paired with Play the Game. Which has its own rhythym that perfectly coexists with the other.
~SophieD
Il est vrai que la musique reste un déclencheur de texte, peut-être autre que celui de Bach, mais il semble en retour que cette musique soit mieux écoutée dans ce "flux" textuel présent. Merci encore chère Sophie, pour votre commentaire incisif et véridique!
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