Une textualité qui recherche en permanence son écriture et sa peinture, sans toutefois entrer "en représentation", le lieu ? Une musicalité, pas dans "le son" d'une lecture qui reste aléatoire, mais dans ce qu'un sujet peut de penser: où en est son image, la scription ?
Peinture/Musique
mercredi 10 octobre 2007
De la chair sans fin 7/13, le ventre de la tentation.
Le ventre 2004, P.E. Amirault 178,5 x 135,5 cm
De la chair sans fin 7, le ventre de la tentation.
C'est dans une plongée dans la matière de sa
subjectivité que le corps peut à tout moment faire
face à cette dramaturgie à la mort constitutive au
temps en somme dans quel sens la dramaturgie
se fait-elle en sens inverse de la conscience qu'un
sujet peut appréhender de la vie ou dans celui
du stade d'avancement d'une société dans la vie
citoyenne de sa contemporanéité?
tentation
il y va dans une autre temporalité un autre
monde d'une tentative visant à satisfaire à la
tentation au même titre qu'ici nous nous
satisfaisons de jouissance alors que cette
tentation n'a de prise que dans une fulgurante
éventration une sorte d'épiphanie d'éphémère
de voile tendu opaque dans la tentation impossible
dans une sorte d'irrésolution de sa divination
nous pouvons seulement nous livrer à une pure
introspection de la chose avant de n'en céder la
chose en représentation en ivresse d'en dire pour
ne pas faire corps de cette chair qui repousse les
limites du vivant à cause de son penchant pour le
pensant d'un côté le corps s'est dressé pour donner
à la pensée sa jouissance donc sa connaissance
mais encore ce corps s'est vu penché dans le
même temps à cause de ce pensant qui demande
qu'on s'y penche pour saisir cette conscience
pour être dans le bain de la tentation c'est
ainsi que l'Enfer est né et que l'enfermement
disparaît à mesure qu'on avance sur le sol des
stratifications des couches culturelles perdues
mémoire à rebours que l'archéologie doit figurer
doit tenter de configurer
transfiguration
dans cet espace restreint qui apparaît dans
l'indécidable dans un registre qui tente de
fendre l'unité de l'image nous pouvons observer
une absence de subjectivité qui entraîne le
corps à disposer de sa chair pour éteindre tout
désir et produire par là du pulsionnel avant
l'être avant la loi au plus près au plus profond
de la matière de la corporéité à l'écoute de ce
que l'image provoque nous nous installons dans
un espace où le social vient évaluer le corps
en lui soumettant la langue une approche du
parlé encore loin de ce que l'invention de la
langue tente de soulever mais où un espace
entend où la langue entend où la lettre dit
où l'être est là pour pouvoir entendre quoi?
une révolution qui se profile à l'horizon non
peut-être pas pour demain mais maintenant
ou n'est-ce pas déjà dépassé d'entendre si la
chose est plus lourde à supporter que son
incarnation dans la langue qui entend comme
une transfiguration il faut en passer par là
par Dieu par la peinture par la chair pour voir
pour parler le pensant qui dépasse de loin
la figure tabulaire d'une loi où la société
viendrait s'y coller tourner autour comme par
giration et tenter ce qui la dérive ce qui la
met hors d'état d'être d'être pour ses sujets
et pourtant à l'écoute écoute de la musique.
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