De cet au-delà du corps
objecté
… Tout près de ce col
insidieux, se voile la face, se reconnaît invulnérable misère,
devant ce risque assuré d'aller au paradis. Robuste et renégat, le
vertige insiste, volubile et irréfléchi. Rencontre insupportable
avec ce supplice d'avant, sur quoi se risque la volupté de cette
chair intérieure, se risquant à laisser passer un peu de temps pour
aller chercher l'immanence, l'instant zéro, ce vol au dessus des
sphères de la signifiance encensée. Les sens en avant l'ombre se
replie pour laisser entrer la grande foi, lumière de l'inviolée, de
l'apothéose du coït inassouvi de la vie entrain de naître...
Rives de la commémoration de ce saint siège d'où sortiront ces
gènes de l'extrême onction, voix de la vie nouvelle irradiée par
l'immensité du désir d'enfanter. Comble extrême qui incombe au
désir des sens, voilà une danse des mains sur la peau lisse, et
sensuelle, entendement des deux êtres qui s'étreignent dans
d'infimes soubresauts des corps encensés. De quelle nudité vient s'emparer
l'effondrement de la raison devant ces spasmes visitant les lieux
troués de la chair insupportée ?...
Thierry Texedre, le 2 juin
2015.
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