Éthers
Là
est le fiasco le grand retournement des voix sur l'immensité de la
marée humaine par cet incessant jaillissement de l'information en
continu terreau insupportable du silence qui s'inverse
proportionnellement à l'attraction de l'information plongée dans
l'oubli mémoire de l'incertain et de l'attirance pour ce jeu qui
consiste à remplir un réservoir mémoire à venir cogitation
impossible par un trop-plein débordement sortie par ces orifices
chair répugnée des mots sans fin d'une poussée depuis les
sphincters atterrés et la gorge jusqu'à prononcer des onomatopées
et dérégler ces outrances les bruits de la fornication des mots par
ce trou maudit ce lieu improvisé du silence ondulant depuis un corps
imposé comme pure rencontre avec l'impossible vide qui absorbe
projette écrase et tasse les mots en lectures inadéquates yeux
injectés par la projection sans fin du film attractif pour les sens
sensuels seul perturbation de l'image par l'ultime dépassement du
texte clôturé analytique fanfaronnade de l'éclatement
calligraphique en un unique trait de pinceau jusqu'à ce format
inventé frontalement profondeur de la perspective pour plus
d'exactitude dans l'extase dans la danse avec la vérité qui veut
sortir des textes sacrés vols déstructurés avant l'incomplète
expérience de la conscience invitée à rencontrer ce sujet figure
de l'interdit du dire à trop se jeter dans la musique qui fragmente
le sens devenu collectif flux humain chaos tentaculaire qui illumine
la nuit pour éteindre les étoiles du ciel étendu rayonnant de ses
trous obscurs par delà la voie lactée.
Thierry
Texedre, le 12 juin 2015
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire