mercredi 19 septembre 2007

La macula (soc social) 3




















Peinture, mai 1994 Pierre Soulage, 165 x 130 cm.

Pierre Soulage est l'un des représentants de sa génération
des plus pertinent sur le travail gigantesque qui est fait
de la lumière (macula) qui viendra opérer une réfraction
sur l'oeil commun de l'observateur (Ad Reinhardt est en
cela celui qui a lancé la démarche, la prise de conscience
que l'objet de la peinture n'était plus suffisant dans la
représentation d'objet; le réel serait alors hors champ de la
peinture, la peinture n'est que sa réfraction) le commun est
singulier parce que pluriel; une mise à nu de l'oeil non
comme aveuglement, mais comme identité, identification
par rapport à la conscience qu'une lumière peut d'atteindre,
de traverser l'observateur devant la toile et qui cherche
l'image (peut-être l'icône, l'âme qui est sa singularité),
rien pourtant n'est plus figuratif à l'excès que d'atteindre
à ce paroxysme l'impression des couleurs que la lumière
dépose au fond de l'oeil,.Des couleurs qui prennent forme
sur la toile traversant la matérialité de la toile à travers
le volume laissé raclé tiré en périphérie pour laisser passer la
lumière pure en [figure/forme/couleur], pour ne donner à voir
que l'essence même de la vie: la lumière non décomposée en
une représentation euclidienne.


La macula 3

polyptyque en quatre parties


Dans un site textuel le
seul désir ne suffisant pas
nous en venons à dire au
plus près du site visuel dans
le format pictural comme vréel
en suspens pour commettre le
déluge pris dans la parole de
l'audition c'est en ces termes que
va prendre part le nouveau sujet
au désir comme sens de l'aire
de tout corps pensant socialisable
le vide tonnant l'humanité n'est
pas sans le circonscrire sans formaliser
le devenir de tout social un social
sur la frange du vivant alors que
le nombre vient soustraire du sujet
quand une société surdétermine sa
reproduction imposant du nombre
au vivant son autre peur plus encore
que la mort qui n'a pas eu raison
du dire enfin seulement la chair si
le nombre ne pensait pas mais qu'en
est-il du corps pensant de la chair
pensante surenchère dans la lutte
pour la loi pour une jouissance pour
un délire pris dans une temporalité
du sujet livré en pâture tant qu'il
y a de la textualité le pensant s'y
perdant s'y soustrayant de ne pas voir
de seulement entendre la macula
revient pour tendre au désordre du
pensant le pensant vient de l'écriture
dans sa scription même où la somme
des questions fait matière émergence
du magma chromatique que la peinture
donne à voir l'intellection passe
par la loi la loi se donne à lire sous la
forme d'une saisie du sujet d'une
remontée du pensant au niveau du corps
comme conscience de l'être comme parlant
là le social fait noeud jouissance comme
tel le délire peut commencer son histoire
le rêve est la liaison entre ce qui précède
et ce qui suit la loi qui est diurne comme il
se doit car le sommeil est une autre histoire
le volume du social sa place est une plongée
dans le corps pensant entre la naissance et
une résurrection comme butée du vivant
et Dieu n'en est pas moins mort à cause
du social il meurt devant la peur des hommes
de vivre dans ce social dans l'être.

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