Une textualité qui recherche en permanence son écriture et sa peinture, sans toutefois entrer "en représentation", le lieu ? Une musicalité, pas dans "le son" d'une lecture qui reste aléatoire, mais dans ce qu'un sujet peut de penser: où en est son image, la scription ?
Peinture/Musique
samedi 28 juillet 2007
magnificat, femme et parole
mâle et femelle, Louise Bourgeois
femme et parole
Regard baissé sur ce corps nu
elle avide descend pour toucher
sur lui les parties du corps allongé
endormi il consent elle le retourne
pour lui rendre vie qu'il se soulève
son visage prend l'aspect d'une pauvre
figure attendrie en attente de quel rêve
préventif et tout en retenue pour qu'il la voit
entendue elle se redresse pour plaire
pour lui parler doucement et le tirer
vers elle il comprend peut-être sa passion
pour ce rite envisagé dans le plus grand
silence autour dans l'appel des deux
êtres qu'ils sont devenus à l'heure où
d'autres sonnent d'autres attraits et
rien à leurs yeux semble parcourir ce
qu'elle tient main dans la main ferme
ce qui l'emmène vers les cieux peut-être
plus tard déjà elle l'envisage elle rit
sentant le corps de l'homme au repos
odeur forte et chaleur des corps envoûtes
la peau semble respirer et laisser sortir
des gouttes d'eau de la sueur partout
où c'est devenu insoutenable et vrai
de la vérité des corps amoureux et transis
tremblement des êtres plongés dans l'autre
réservoir de la sexualité remplie du fond
de la future communion avec les sens
la jouissance joie et oraison lumière
état d'apesanteur qu'elle criera haut
sans nulle peine au moment du jet
profond et impénétrable de sa tentation
quand le flanc sur le côté elle retombe
lui le sexe ressorti laissant encore
apparaître la semence couler le long
de sa sexualité entre les bourses jusque
sur le drap blanc maintenant auréolé.
Thierry Texedre, juillet 2007
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