En
cloque la vie
sait
que la vie
souffre
de ne pas en dire assez
sur
l'altération
sur
cette surdité
qui
montre le corps
calamiteux
et
coupé
du
fond
foutu
en l'air pour avoir lu
ce
que l'image ne dit pas
et
qui pourtant montre
le
massacre l'extinction
l'envers
du décor
ce
sas par lequel la disjonction
se
montre au bout
là
où appelle la mort
recouvrement
du vrai
de
ce qui est vécu mais pas lu
le
véritable
nœud
est là
de
discourir sans lire vrai
la
crise du corps qui s'est fait chair
en
parlant ce faux dont on voit l'image
la
vie se rattrape à agacer
la
chair en la parlant en mots
érotiques
qui le sont
parce
que l'image
immole
les signes
insignifiants
du sens
des
choses parce que le drame
de
la naissance ressuscite
l'extinction
des mots en chair
par
ce soulèvement
qui
frôle l'indifférence
par l'erreur des mots
et
pousse et jouit
cette
excrémentielle démission
de la chair pour pousser le temps
pour
qu'il chute juste
pour
que le vrai soit.
Thierry
Texedre, le 11 juin 2016.