Le
temps percé
de
la terre
d'où
naquit
de
ces ordres
orduriers
l'infanticide
poltron
depuis
la
barbarie
prend
partout
la
funeste vie
en
otage ravage
outrepassant
les
étirements
intentés
et clos
du
socle de la
souffrance
vie
du
plus vulnérable
tripatouillage
verbe
caressant
par
un lent écho
l'entrée
tuméfiée
dans
l'esprit
l'espèce
l'enfer
qui
couvre tout
depuis
l'origine
née
d'extraire par
la
voix cette
chair
pliée en
amas
de notes
éparpillées
pour
finir la vie
en
beauté tient
c'est
le choc
qui
doit tomber
du
divin chant
chassé
des eaux
de
l'impénitence
de
la beauté qui
vole
virant vers
l'embarquement
au-dessus
du fond
marasme
fondu
dans
les vagues
du
temps présent
de
la tempête
infinie
sur le jeu
de
l'existence
avec
la mort
monticule
de ces
corps
en disgrâce
contaminés
par
l'odeur
alléchante
du
pourrissement
entrain
de brûler
l'existence
par
l'entremise
de
cette
occultation
du
néant de la
nausée
depuis
l'exclusion
des
corps
par l'atome
qui
ironise
encore
quand
le
corps se prend
à
vouloir vivre
même
au paradis
en
fourrant son
nez
dans l'enfer
à
chaque occasion
s'il
tente de parler
langue
oubliant
la
séance qui
s'ouvre
risquant
la
surdité et
l'aveuglement
pour
penser par
cette
échéance
de
changer son
visage
à chaque
nouvelle
naissance
musique
dans
l'aisance
et du
plaisir
inventé
par
ce qui déjà
entre
en piste
dans
l'arène
du
ventre de
la
terre terrassée
par
des ombres
voilà
le monstre
se
prosternant
encore
fagoté
avant
de naître.
Thierry
Texedre, le 9 novembre 2015.