En
si bon chemin
on
croit et on sent
ce
qui nous fait
être
comme suer
l'air
de la création
de
cette chair née
d'avoir
commencé
à
respirer l'atome
infini
de la langue
des
mots agacés
par
la mort qui se
tient
devant l’œil
ulcéré
dans l'ultime
loi
de nos rêves en
soutien
au coma de
la
conscience dorée
encore
l'affaire d'où
s'esclaffe
le grand
cri
de la folie que
cette
fois croyance
et
intellection vont
soulever
question
d'appartenance
à
ce
risque d’attenter
à
la vie de cette
disgracieuse
peau
sulfatée
au milieu
des
corps encordés
et
noués du nœud
de
l'infini voilà bien
qu'il
nous énumère
ce
nombre insolent
qui
tue l'homme
pour
avoir compté
depuis
ce point-ci
ces
pores-là aussi
ceux
au plus haut
point
résurrection
passée
du futur de
la
mort qui fulmine
des
organes ôtés
c'est
de nos voix
que
fuit par la
bouche
ouverte
le
sang insignifiant
voilà
la fin de ce
feu
intérieur qui
court
après le temps
à
découvert guerre
improvisée
des sons
aujourd'hui
c'est ici
le
régime que l'art
doit
cerner pour
créer
le dehors des
lois
insidieuses qui
nous
concernent
le
feu tel un artifice
éclate
en sanglots
au
sortir des ténèbres.
Thierry
Texedre, le 28 janvier 2014.