dimanche 14 mars 2010

L'immortel

La béance du coeur de l'âme
reste ouverte précisément
pour n'être que l'âme infâme
d'un coeur à retardement
d'un couperet qui manque
de tomber sur cette tête en
arrière en retrait sur pause
pour avoir voulu se mettre
en travers de dieu en un de
ces deux acteurs union des
deux dans l'anamorphose
du temps oui du présent
de cette mémoire en tête
qui en impose qui croit et
par dessus tout croît en
s'arrogeant le droit à la loi
loi oblige pour croire sur quoi
on va asseoir un lieu lien du
sens de l'identité tellurique
extrême onction du corps
qui en impose sur sa haute
tête pleine du manque de
vide vidée de cette lumière
imposture qu'est la présence
de l'immaculée conception
de l'image audition imagine
que sans ce sas tout devient
opaque et sombre de l'ombre
impressionnée sur le divan
de la légèreté de l'âme mise
en folie pour s'être détourné
du corps de sa cavité source
du savoir imperturbable de
cette transe des coups portés
à l'âme ouverte ouvrage à
remettre sur l'enjeu de l'esprit
qui tourne en dérision sa
chair puisqu'elle est érection
avant le désir d'intériorité
la femme en érection là est
le grand mystère d'un dieu
prométhéen poussé par les
vents violents du temps
passé souffle de l'immortel.



Thierry Texedre, le 14 mars 2010.