vendredi 27 avril 2007

la crucifiction, 1454 - 1455, Antonello da Messina, 422 x 599 cm.


Première période, textes d'avant 1975 - 1

Je n'enlèverai rien à l'ordonnancement de la plupart
des textes de la première période. La syntaxe n'est
pas "attaquée", puisque nous nous trouvons sur un
fond d'écriture qui tient lieu de blanc ou somme des
couleurs de la peinture. Il faut donc voir par là que
la scription, la scansion du texte, la respiration du
sujet divise et ordonne le texte dans une rationalité
qui est hors du soi, autre.


1 - là, investissement et élargissement du texte avec
la "raison", dans un modèle de déchiffrement de
l'illisible et du rythme.

L'ébauche serrée l'ossature tirée la remarque impropre
et tend à faire et rien de taire le regard mat à la chaude
poche du veston sec au fond durci la toile aux encres
bêtement gelée l'être de jouer l'autre signé empocha
le tirage le nez frais mouché de tout air qui s'entourera
il croit fait total de clarté espérer un temps meilleur de
l'étage de lenteur à reconnaître ciel et par ses couleurs
grimacer la tache errance et de claquer de rediffuser la
glace de tout le parcours un passage sous cet arbre large
dessine arrêté ne tenant plus qu'estime délibérée sans
dire sa poche chaude gonflée à tout vent à chaque
champs de ces floraisons ces herbacées ces sonneries
tendues contenance jetée cet heureux le courant
ruisselant çà et là saut court traîne le pas de son corps.